Le risque de paternalisme dans le recours à l’éthique narrative : le cas de la stérilisation volontaire chez les femmes sans enfant de moins de 30 ans

Auteurs-es

  • Arthur Filleul Unité de recherche en éthique pragmatique de la santé, Institut de recherches cliniques de Montréal; Programmes de bioéthique, Ecole de santé publique de l’Université de Montréal; Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain, Montréal, Québec, Canada https://orcid.org/0000-0002-6531-9069

DOI :

https://doi.org/10.7202/1117876ar

Mots-clés :

bioéthique, éthique narrative, injustice épistémique, paternalisme, stérilisation

Langue(s) :

Français

Résumé

Ce texte est un commentaire en réaction à l’article de Masella et Marceau, portant sur la stérilisation volontaire chez les femmes sans enfant de moins 30 ans. Je soutiens que leur publication est essentielle pour permettre une analyse rigoureuse du dilemme éthique entre autonomie des femmes et paternalisme médical. Cependant, je suggère aussi que leur proposition d’une approche d’éthique narrative comme solution au dilemme éthique ouvre la voie à un paternalisme plus insidieux, mais tout aussi problématique. C’est-à-dire qu’une éthique narrative peut, paradoxalement, réactiver des dynamiques paternalistes et amplifier des injustices épistémiques et sociales.

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Publié

2025-05-08

Comment citer

[1]
Filleul A. Le risque de paternalisme dans le recours à l’éthique narrative : le cas de la stérilisation volontaire chez les femmes sans enfant de moins de 30 ans. Can. J. Bioeth 2025;8:135-7. https://doi.org/10.7202/1117876ar.

Numéro

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