La place de l’éthique professionnelle dans les programmes d’orthophonie au Canada

  • Marie-Ève Caty Département d’orthophonie, Université du Québec à Trois-Rivières, Trois-Rivières, Canada
  • Marie-Dominique Lessard Commission scolaire de la Capitale, Québec, Canada
  • Annie-Kim Robertson Commission scolaire des Samares, Québec, Canada
Mots-clés : éthique professionnelle, formation initiale, programmes en orthophonie, sondage
Langue(s) : Français

Résumé

L’éthique professionnelle est une compétence importante pour les professionnels qui œuvrent dans le domaine de la santé. Chez les orthophonistes, plus spécifiquement, l’élargissement constant du champ de pratique et la complexification des besoins de la population vieillissante font en sorte que ces professionnels sont confrontés à davantage de questionnements de nature éthique. Pourtant, la littérature scientifique démontre que les orthophonistes ne se sentent pas adéquatement préparés à résoudre des enjeux de nature éthique. L’objectif général de cette étude était d’examiner l’état de la formation en éthique professionnelle dans tous les programmes canadiens qui offrent une formation en orthophonie. Afin de répondre à cet objectif, un sondage a été envoyé aux directeurs des onze programmes universitaires canadiens en orthophonie. Trois programmes ont répondu au sondage. Les principaux résultats obtenus suggèrent que l’éthique professionnelle est un sujet enseigné à l’intérieur de différents cours des cursus universitaires canadiens en orthophonie. Malgré tout, le pourcentage consacré à celui-ci à l’intérieur des cours s’avère faible et difficile à bien estimer. Ces résultats offrent un premier éclairage sur la quantité et la qualité des cours portant sur l’éthique professionnelle offerts dans les différents programmes canadiens d’orthophonie, de même que sur les méthodes pédagogiques utilisées.

Publié-e
2018-12-14
Comment citer
[1]
Caty M- Ève, Lessard M-D, Robertson A-K. La place de l’éthique professionnelle dans les programmes d’orthophonie au Canada. Can. J. Bioeth. 2018;1:61-70. https://doi.org/10.7202/1058252ar.